Journées scientifiques

Le groupe de réflexion en psychopathologie cognitive (GREPACO) a pour objectif de réunir des personnes impliquées dans des activités de recherche fondamentale ou clinique en psychopathologie cognitive. Il vise à favoriser les échanges et les collaborations entre les chercheurs. Il ne s’agit pas de créer une société savante, ni de proposer des activités qui entreraient en recouvrement avec d’autres structures ou associations (comme par exemple des formations cliniques). Par ailleurs, le groupe se veut ouvert, toute personne ayant une activité de recherche en psychopathologie cognitive étant la bienvenue.

Le GREPACO organise une réunion par année. Ces rencontres se déroulent sur deux jours (une journée entière puis une matinée, ou une après-midi puis une journée entière) et l’inscription doit autant que faire se peut être gratuite (ou engendrer un minimum de frais). Les réunions du GREPACO visent trois objectifs, et les sites organisateurs devront veiller à proposer un programme permettant d’atteindre les trois types d’objectifs. L’organisation des journées et l’appel à communication devra parvenir au minimum 3 mois à l’avance (notamment pour permettre l’organisation des groupes de travail relatifs aux projets multicentriques, voir plus bas), et le programme définitif être disponible un mois à l’avance. Il n’est pas nécessaire d’organiser la journée de rencontre annuelle autour d’un thème spécifique, pour permettre une ouverture et laisser la possibilité de présentation à toute personne intéressée, indépendamment de son champ d’investigation. Les objectifs des rencontres sont les suivants :

  1. Présentations de travaux scientifiques. Les présentations proposées peuvent être de nature théorique (par ex. revue de questions sur une thématique spécifique, présentation d’un modèle théorique, etc.), pendre la forme de présentations de données scientifiques (par ex. présentation de données publiées ou en cours d’analyse, etc.). Le GREPACO est également un cadre propice à la  présentation d’un protocole de recherche sur le point de démarrer (par ex. pour que les investigateurs puissent disposer d’un feedback utile avant de commencer les inclusions). Les temps  des présentations sont fixés par les organisateurs (les rencontres passées ont privilégiées des slots de 30 minutes + 15 de discussion ou de 45 minutes + 15 de discussion). Ces présentations sont généralement plénières. Les organisateurs devront également penser à planifier une plage horaire pour la présentation de communications affichées.

  2. Ateliers pratiques spécialisés. Ces ateliers pratiques peuvent aborder différents domaines de l’évaluation et de l’intervention en psychopathologie cognitive (par ex. évaluation des processus psychologiques spécifiques, présentation concrète de nouvelles techniques d’intervention), mais également des aspects méthodologiques utiles aux chercheurs (par ex. ateliers relatifs à l’utilisation de certaines techniques statistiques, présentation de programmes informatiques utiles à la recherche, etc.). Il est possible d’organiser ces ateliers en séance plénière ou par plus petits groupes avec systèmes d’inscription (par ex. en parallèle aux plages horaires réservées pour les groupes de travail, voir plus bas). Il est tout à fait envisageable (voir recommandé dans certains cas) de faire appel à des personnes externes au GREPACO pour les ateliers pratiques spécialisés.

  3. Groupes de travail relatifs aux projets multicentriques. Le GREPACO vise à favoriser le développement de groupes de travail multicentriques. La finalité de ces groupes est de mettre en place des protocoles de recherche (par ex. concernant le développement et la validation de nouvelles mesures en psychopathologie, ou encore l’élaboration et la mise à l’épreuve d’interventions psychologiques ciblant des processus psychologiques). Ces projets permettent notamment de développer des collaborations scientifiques nationales et internationales, et de potentialiser l’efficacité du recrutement de participants / patients (projet multicentrique GREPACO ayant abouti à la publication d’un article scientifique). Les sites organisateurs doivent prendre garde à réserver des plages horaires (et des locaux) permettant aux groupes de travail de se rencontrer (les superviseurs ou responsables des groupes se chargeront de leur organisation et déroulement).

Céline Baeyens (Université Grenoble Alpes, France) – Joël Billieux (UNIL, Suisse) – Fabien Gierski (Université de Reims, France)Delphine Grynberg (Université de Lille, France)Pierre Maurage (UCLouvain, Belgique)